La Joie, 2018, 100X80cm, acrylique et feutre sur toile
Il existe un lien évident entre trou et cercle. Parfois, le trou révèle le rond. Il le magnifie, lui confère toute son intensité de couleur (Apparition). C’est d’ailleurs dans mon trou, mon premier chez-moi, que j’ai peint ma première toile (N°1). Le trou évoque le cercle, ne formant plus qu’un. Ainsi, il offre une interprétation littérale du vide ou il incarne un concentré d’émotions. Un sentiment qui se réduit à un point de densité infinie, telle la singularité de Schwarzschild (La Joie, La Chance).
Parcours
1996, j’ai 3 ans. Sur une feuille, je gribouille des formes géométriques, des traits, surtout des cercles. En grandissant, le rond devient omniprésent : il envahit mes carnets puis mes toiles. Plus tard, je découvre Kandinsky, Miró, Delaunay…
Tous me confortent dans mon obsession du cercle. Apaisant, lisse, toujours irrégulier, plein ou vide, franc, décliné à l’infini et dans toutes les couleurs.
Contact
Justine DOBELMANN vit et travaille au Bois-Plage, Ile de Ré.
Expose sur l’Ile de Ré