Les filles du vent #3. Photographie numérique, 40 x 71.
Au début était le souffle.
Entre les lèvres, à peine entrouvertes, un vent intérieur initia les premiers flux, les premiers mouvements, les premiers sons. Vinrent ensuite les cris, les rires puis les mots qui déchirèrent à jamais l’unité du corps et de l’âme. Le souffle répondit incessamment à l’inspire et l’inspire répondit mécaniquement au souffle par la nécessité du rythme de vie.
Par tous les vents, le souffle se rappelle à l’enfant comme un moteur, un mouvement vers l’horizon des possibles.
Prêtons vent aux enfants pensives, créatives, combatives. Regardons les filles du vent comme une ode adressée à l’autonomie, l’émancipation et le plaisir de déployer naturellement sa propre énergie.
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Vit et travaille à Pessac (33)
Expose sur l’Ile d’Oléron